Andriamihaja Guénolé

Palabres sur l’ (in)égalité des genres

 

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

Telma (à gauche): sobriquet désignant un rhum malgache.

Appelé ainsi car apparemment,

il a les couleurs (jaune et vert) de l’ opérateur de téléphonie mobile du même nom. [source de l’image]


 

Discussion entre Rakoto, fonctionnaire et Rabe et ivro-chômeur

Rakoto : Tiens, Rabe ! Encore à glander sous ce tamarinier…dis donc tu as de la bonne compagnie ! Une Telma ? En ces périodes de crise !

Rabe : Oh toi ! Ne viens pas me sermonner avec tes constats de bonne femme ! Je fais ce que je veux avec mon fric ! Si je veux claquer mon salaire dans l’alcool, c’est mes affaires ! Le mieux que tu puisses faire c’est te joindre à moi pour siroter ce jus de vie.

Rakoto : Bien volontiers Rabe mais tu sais que je ne prends jamais de drogue légale en début de semaine. Merci mais je dois décliner ton offre !

Rabe : Toi et tes principes à deux balles ! Quelle drogue ? C’est que quelques centilitres de malheureux liquide inoffensif ! Toi tu as bien changé depuis que tu t’es marié. Quand est-ce que tu t’es soulé vraiment la gueule pour de vrai ? Au réveillon ? Ça se voit que tu es sous l’emprise de madame ta femme !

Rakoto : Alors toi tu t’es embrouillé avec la tienne hein ! Et tu commences à dire « vraiment pour de vrai » ! T’es ivre mon  vieux !

Rabe : Moi ivre ?

Rakoto : Alors comme ça tu claques ton salaire dans l’alcool ! Ça y est t’as un job ?

Rabe : Tu sais, le malheur est tombé à Madagascar le jour où Ra8 (Ravalomanana ndlr) a mis une femme au poste de ministre de la défense ! Une femme ça enfante, ça maquille, ça cuisine, ça pose sur du papier glacé mais ça ne se sert pas de fusil ! Et qui sait si elle savait manipuler un pistolet…

Rakoto : Là tu es vraiment mal ! C’était en 2009 et 3 ans après tu es encore là à ressasser toute cette vieille histoire ! Arrête ça va te porter la poisse !

Rabe : …qu’a-t-elle fait dès les premières complications ? Elle a démissionné. Elle a juste jeté l’éponge comme une névrosée des cycles menstruels.

Rakoto : Oh écoute ! Mettre une femme à la tête de la défense, ça  a été un bon exemple, Madagascar peut s’en féliciter. Tu dois certainement connaître ce qu’on appelle « égalité des genres » ! Et je te précise que les serviettes hygiéniques c’est un pilier de l’économie mondiale tout comme les préservatifs !

Rabe : Foutaises ! C’est moi qui suis sensé être bourré mais on dirait que c’est toi qui as bu le tonneau de Telma. Tu sais même plus ce que tu dis. Les serviettes hygiéniques, pilier de l’économie mondiale ? Mon œil… et en plus ça n’a rien à voir !

Rakoto : Bon ça y est ce job ? Tu vas désormais cesser de squatter ce tamarinier qui te sert de bureau et en avoir un de vrai. Quand est-ce qu’on arrose ?

Rabe : Qui t’a parlé de job ? Il y en avait un de prévu mais je ne l’ai même pas eu ! La mention « Candidature féminine encouragée » a joué contre moi. La responsable des ressources humaines m’a révélé que j’étais bien positionné pour le poste mais qu’en effet une candidature féminine a été encouragée ! Et puis merde !

Rakoto : Vraiment désolé pour toi Rabe ! Faut prendre les choses du côté positif ! Tu peux t’occuper de ton gosse pendant que ta femme travaille en attendant. C’est une chance pour un enfant de passer du temps avec son père !

Rabe : Tu crois peut-être que chômeur c’est une chance ? Et épargne-moi tes conseils de sale fonctionnaire !

Rakoto : L’alcool te fait dire n’importe quoi ! Eh mais comment ça une responsable des ressources humaines qui te balance comme ça les pourquoi et les comment de ses décisions ? Ça pue la corruption charnelle ! Je te connais ! Comment ça a été? Raconte-moi l’épisode ?

Rabe : No comment l’ami ! Si tu veux absolument tout savoir c’est le SMIC ou rien !

Rakoto : Quelque chose me dit que tu as des capacités extraprofessionnelles qui épatent ta responsable des ressources humaines. Et je doute que celle qui vient de te priver du poste ait ce plus ! Donc ce n’est qu’une question de temps, tu vas être embauché!

Quoique je plains un peu ta femme. Tu lui dis bonjour de ma part d’ailleurs. Je dois aller bosser ! Et dernier conseil de sale fonctionnaire : tu devrais immédiatement « basculer en mode sobre » et planquer ta bouteille de Telma parce que, si je ne me trompe pas, c’est ta belle-mère que je vois arriver là-bas. Bonne journée !


Le cinéma malgache, parlons-en…

 

Hilarant. LOL. J’en ris encore, comme le ferait Steven Spielberg devant un thriller malgache. Ptdr. Je cours, je cours et je cours comme un fou par une température invivable. Il fait trop chaud et je n’ai même pas faim alors qu’il est déjà plus de midi. Coupez!

Camera operator setting up the video cameraImage creative commons

Une histoire de telenovela

Je devais être en classe de 10 ou 9ème. La classe finissait, tous les matins, à 12 heures. Il y avait ce feuilleton-là: « Marimar » qui passait sur la TVM, la chaîne nationale  malgache, tous les soirs à 19 heures. Il arrivait que pour une raison ou pour une autre, je ratais ce moment. La dernière solution si je ne voulais pas rater une épisode, c’était de regarder la rediffusion le lendemain à midi, à l’heure où sonnait la cloche de la fin des cours. Et donc, il m’arrivait souvent de courir, tel Kenenisa Bekele. Je serais, un jour ou l’autre, devenu champion du monde en 10 000 mètres si j’avais continué, mais bon… Souvenirs d’enfance!

Non mais sérieusement, celle ou celui qui ne connaît pas Belle Aldama et Sergio Santibañez n’est pas malgache. Les t-shirts à leur effigie se vendaient comme de l’ huile bon marché. Il y avait même une marque de rhum qui a retouché ses étiquettes pour se mettre aux couleurs de la série. Et Dieu sait si ces deux jeunes gens (Sergio et Bella) étaient au courant que l’on se faisait beaucoup de fric dans leur dos, dans un île de l’Océan Indien. La diffusion du dernier épisode de Marimar a même fait tout un reportage dans le journal télévisé du petit écran. Toute une histoire nationale…

Les telenovelas sont, d’après Wikipédia l’encyclopédie libre, des feuilletons quotidiens de soirée des pays hispanophones et lusophones. Ce qu’on oublie de préciser c’est que dans ce genre de série toutes les filles ont le nom qui se termine par A et les mecs par O (Rosalinda, Frijolito). On a omis aussi d’inclure que les spectateurs dépensent 250 heures par an devant une histoire dont on connaît parfaitement les recettes:

1-les belles histoires d’amour: histoires presque impossibles, deux amants issus de deux familles rivales et/ou de conditions pécuniaires contraires.

Exemple: Barbarita, une fille qui fait la manche dans la rue et Alfredo, fils de Goustavo (président d’une société productrice de popcorn), tombent amoureux. C’est le coup de foudre total.

2-les terribles secrets qu’on annonce généralement que dans un lit de mort

Exemple: Corassone, grand-mère de Barbarita alors qu’elle est sur le point de mourir annonce à Diablo: « Je vais mourir, il est temps que je révèle ce lourd secret que j’ai gardé durant toute me vie. Barbarita est la demi-fille de Gustavo (le président de la société productrice de pop corn) et Alfredo n’est pas du tout son fils. Et ne dis à personne, surtout pas à ta chère Clarita, que j’ai caché tout l’héritage de Barbarita dans le jardin sous le 3ème cocotier. Clarita, piplette comme elle est risque de laisser ce secret entre de mauvaises mains. Maintenant je peux mourir en paix. » Gliii

3-les suspens, l’hypocrisie, la vengeance puérile, etc…

Exemple: Clarita a fini par savoir toute la vérité et s’est fâchée qu’on ne lui aie pas dit tous les secrets. Elle a tué son presque-mari Diablo et cherche à tout prix à s’emparer de tout l’héritage de Barbarita. Ayant tué Diablo avant qu’il ne révèle l’emplacement du trésor, elle ne sait donc pas si c’est sous le 2ème ou le 3ème cocotier.

4-(re)belles histoires d’amour avec à la fin le mariage princier, les gentils qui deviennent riches et les méchants qui deviennent fou ou meurent

Exemple: Alfredo et Barbarita finissent par se marier. Clarita est dans une asile et Gustavo a pu implanter sa société de popcorn dans toute l’Europe.

Bref, il y plein de miracles et toutes ces foutaises, un roman pour les pauvres quoi! 🙂

 

Et les films gasy dans tout ça…

La surexposition des films étrangers (dont les telenovelas) a toujours handicapé les productions locales. Les cinéphiles malagasy deviennent en quelque sorte envoûtés par des films produits à des milliers de kilomètres de chez eux. Par exemple, demandez-moi de résumer la saison 2 de Prison Break, Lost ou encore KyleXY, je vous le ferais même pas en 24 heures chrono; mais par contre, si vous me demandez de citer 3 personnages dans Jiaby Jiaby (un feuilleton made in Madagascar) je ne saurais pas, mais pas du tout.

Marimar ( Source de l’image)

Il y a aussi une question de coût. Aujourd’hui, un DVD de 6 films étrangers se vend à 1000Ariary contre  4000Ar pour un VCD original de film gasy. Mais ça c’est une histoire de piratage….

Malgré tout cela, le monde du cinéma malgache fait de son mieux. Des initiatives comme les rencontres du film court sont organisés pour promouvoir les nouveaux talents (acteurs, réalisateurs, scénaristes). Des maisons de production lancent même des tombolas pour encourager les gens à acheter les œuvres originales (CD, DVD originaux, PIRATE NO).

On peut dire que ça marche bien. Maintenant, c’est du bonheur de regarder les pubs et les clips sur le petit écran, du bling bling partout. Et en bon malgache, qui cherche toujours à trouver les nouvelles tendances et les dernières techniques, je me demande comment un  film noir et blanc, et en plus de ça muet peut obtenir 5 oscars. C’est fou! Y aurait-il eu pot-de-vin ou va-t-on bientôt jeter les Ipod pour remettre les phonographes dans le marché? Ah le 7ème art! J’y comprends plus rien… quoique je n’ai pas encore vu ce « The Artist »! Envoyez-moi le DVD 😉

Pour aller plus loin, je vous conseille de lire « Le cinéma malgache : avancée, recul ou statu quo ? »

 



Le Zaza Club et sa biodiversité nocturne

 

Nossa, nossa

Assim você me mata

Ai se eu te pego

Ai ai se eu te pego

Le portugais n’est pas une langue officielle à Madagascar mais « ici » on connaît très bien les paroles de la chanson Ai se eu te pego de Michel Teló que le DJ vient de lancer. « Ici » c’est le Zaza Club, endroit qui se fond dans le décor du bord de mer de Tuléar. Dans les parages, il y a une pharmacie, la banque centrale, les locaux de l’Etat major de la région militaire et de la WWF. Zaza Club est bien situé.

C’est vendredi, une petite pause du côté de mes responsabilités estudiantines s’annonce. Les examens sont terminés. Et cette année, c’est sûr que les stylos rouges de mes profs vont décapiter mes feuilles de copie et moi avec. Comme ce n’est pas bien drôle de se faire à l’idée qu’on va nous arracher la tête, il faut trouver un  moyen pour la garder (la tête). Donc ce soir, c’est Zaza Club.

phoca_thumb_l_Zaza-ClubPhoto by No comment

Je vous ai déjà peut-être parlé de cet endroit populaire une fois. Et pour tout vous dire, on n’y gagne  pas des points en QI mais pour faire grimper son moral,  ça peut marcher.

 

Voici 3 techniques pour booster son moral au Zaza Club :

 

Technique 1 : Rejoindre la piste et danser comme un dégenté

Si c’était un match de basket, je dirais que cette technique-là, je ne la pratique que durant le premier quart-temps. J’avoue que je suis un piètre danseur, voilà pourquoi j’entre vite en 2ème quart-temps avec la technique 2.

 

Technique 2 : Rester sur le banc des remplaçants et se souler comme un trou

Celle-là aussi ne dure pas plus longtemps que l’étape précédente. Je n’étais peut-être pas présent quand le Créateur a partagé le don de résistance à l’alcool mais avec un prix qui avoisine le quart du SMIC étudiant, il faut dire qu’un THB ou un Skol coûte un peu la peau des fesses. Au lieu de s’enivrer, je m’achète alors une bière qui restera à moitié vide (ou à moitié pleine) toute la soirée pour le décor.

 

Technique 3 : Rester sur le banc des remplaçants et faire comme un jury de téléréalité

C’est la technique 3 qui occupe la majeure partie du temps. La piste est très représentative de toutes les danses de la population cosmopolite tuléaroise. Et Dieu sait qu’on sait trop bien danser « ici ». Je mettrais même ma main à couper qu’un chorégraphe est planqué, tous les soirs, quelque part, étudiant à la loupe les agitations d’un mec moyennement sobre qui a quitté le banc des remplaçants en se disant que l’heure de la « dégente-time » a sonné.

 

Le DJ, lui s’est trompé en refusant de breveter sa playlist à l’Office MAlgache de la Propriété Intellectuelle (OMAPI). Désormais, dans toutes les soirées de Tuléar, on entendra, comme par hasard, les chansons qu’il a passées en boîte, dans un ordre différent.

Au 3ème quart-temps, je ne suis pas le seul jury qui compose la salle. Des hommes et des femmes, sérieux, verre à la main, sont aussi assis et ont les grands yeux rivés vers la piste. Ensemble, on aurait pu rédiger une encyclopédie : « Wikipédia comportemental et artistique en boîte ». La nuit de folie a commencé, chaque chanson est un karaoké collectif accompagné de danse free-style. Tout le monde cohabite et sue. J’ai devant moi « American Idol » version malgache.

C’était vendredi. Sous les lumières mystérieuses, deux copines très complices et très sensuelles dansent en se regardant les yeux dans les yeux. J’ai deviné qu’elles ne diraient pas non si quelqu’un sollicitait leur service pour le prix d’un. Elles sont parties quand le « Tsatotsatoha » de Tence Mena a résonné. C’est un peu genre dirty dance. Des couples dansaient ça si bien, des solitaires aussi d’ailleurs. A la manière dont ils se trémoussaient et elles de bouger leur popotin, il était clair que les moins de 18 ans ne seraient jamais admis en boîte. Jamais, jamais.

Si vous ne connaissez pas encore la fameuse Tence Mena 🙂

Tout d’un coup les voiles du mystère laissent place à la lumière nette. Les clubbers rejoignent leur banc. Certains s’assoient, les bras croisés autour de la piste quand d’autres, éloignés s’en approchent, tous contents comme des enfants dans une cour de récré.

Je me demandais ce qui allait se passer quand l’animateur avance et répond à ma question : « Ce soir mesdames et messieurs, concours d’orange sur le front !! ». Chaque couple participant devait garder front contre front une orange, tout en dansant sur des rythmes pas possibles, aussi longtemps qu’il pouvait tenir. Des bravos et des billets de banque fusaient pour les binômes performants.

 

Quel moyen génial de rendre les soirées ludiques et donner un petit break à toute cette foule en sueur, dis-je. On nous apprend que samedi c’est le concours « Tsatotsatoha » de Tence Mena et dimanche « Tsapiky en couple » (ça se danse en couple ça ?). Samedi, dimanche, je ne pourrais pas.

Mes amis noctambules ne tardent pas à se réchauffer, la chanson « Rebôna » (comment vous expliquer ça…) vient de remplir la salle d’adeptes de Tsapiky.

C’est la fin du 3ème quart-temps pour moi, je dois rentrer : mes genoux me font mal… heureusement que l’alcootest n’existe pas encore à Tuléar… j’en avais un peu marre de jouer aux jurys.

A la sortie, un vazaha et une inconnue et que sais-je encore allaient débuter un autre match à 4 quart-temps sans compter les prolongations. (Technique 4???)

« C’est où la discothèque Zaza Club ? » demandez ça à un tuléarois et on vous montrera gentiment où c’est.

Ah ! Le Zaza Club, sa machine à remonter le moral et sa biodiversité nocturne. Tiens, ça pourrait faire un thème passionnant pour ma licence ça…mais je doute que les jurys (les vrais jurys) soient du même avis… En pensant au drôle de stage que peut engendrer un sujet pareil, la chanson de Michel Teló vient de passer pour la troisième fois. C’était déjà samedi.

Delícia, delícia

Assim você me mata

Ai se eu te pego

Ai ai se eu te pego

 


Quand un président veut plaquer sa femme…

 

Les présidents ont décidé de plaquer leur femme. Et pour ces messieurs, c’est un peu un jeu d’enfant. Les excuses ne sont pas trop difficiles à trouver. Et pour ça ils n’ont pas besoin de payer des gens pour le faire, un papier libre suffit.

Zamours

Barack Obama aurait écrit :

La révérence à la Sarkozy:

 

Wade et sa lettre…

L’ex-président Marc Ravalomanana s’y est aussi mis…

L’un de nos plus jeunes dirigeants Andry Rajoelina…

Et enfin un parfait anonyme, qui cela pourrait bien être ?

Donc après la Saint-Valentin, Première Dame peut jeter à la poubelle le pendentif à l’effigie de Cupidon offert par Monsieur l’année dernière. Roméo peut afficher la photo de Juliette dans le placard à missions accomplies. Plaquer sa campagne compagne, un jeu de présidents…Ce n’est pas beau l’amour ?


Green economy includes King Julian, why not you?

 

My phone, my shoes and cotton buds I have to use everyday had made in China. I’m not chinese. I live in Madagascar. And as some malagasy will say: « Madagascar » not the movie but MADAGASCAR, the ex-green island, actually red.

When we search some informations about this island in the social media twitter, we usually find some funny tweets about the film. So for the fun, let’s say I’m king Julian 😀 And you, who are you?

Green economy includes all youth… and king Julian

Youths are the next leaders and owners of the world. What kind of world will we lead in few years? No ideas… That’s why we must include youthness (and king Julian) in all decisions on the big topics of world being.

In January of this year, I’ve attended what I call the mini-Rio+20 « Youth and Green Jobs« . Young people from 30 countries have been present at Niamey in Niger for a summit where they have been invited to create green jobs in their community by several projects.

FIJEV NIAMEYYouth and grenn jobs (Niamey, 16 to 20 january 2012)

I read a dozen documents about greeen jobs and topics around it. So I understand why it’s important and why we, young people, have to participe in. Now, I’m expected much positive decisions from the Rio+20 in june. According to you, am I right? Or leaders from every country won’t give sense to this one else summit?

We have to move it!!

Even it’ll be hard to convert some jobs toward a more greener sector. Although it’s not easy to take decision, it’s not impossible if we work together. I don’t know if I’ll have a green job, I’m a student yet. And I’ll probably continue buying phone, shoes and cotton buds from 5979 miles. I swear a factory will soon product these things near my home, but until this moment, I’ll try to act. I’ll try to join associations and NGOs recycling broken phone and old copy books. To reduce pollution…

I don’t know if all 7 billions people on Earth are expected a green world, but I’m sure that you, actually have eyes on this post, fight for a better space in your way. You wanna make the change without any summit and you like to move it move it. Isn’t it? 😉

Lutte NgérienneLet’s move it move it 😀

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FIJEV: Niamey, boîte à projets…

 

Le forum « jeunesse et emplois verts » #FIJEV s’est terminé le vendredi 20 janvier 2012. La semaine (comme toujours, dans ces circonstances 😉 ) a passé si vite.

 

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Réseautage

Je me souviens encore de la cérémonie d’ouverture durant laquelle les liens n’ont pas tardé à se nouer: échange de cartes de visites par ci, photos de groupes par là. Les jeunes du Niger et des autres pays de l’espace francophone n’ont cessé de réseauter, que ce soit entre deux conférences, dans le bus, en attendant le repas à l’hôtel Terminus ou Ténéré et même en dansant sur du coupé (bien) décalé au Night Club du Sahel.
Un des moments forts de la semaine du 16-20 janvier était la matinée du mardi 17 janvier. En effet, c’était le jour de la foire aux emplois verts. De la création d’écolodge, la mise en place de cybercafé à Agadez, en passant par la création d’un laboratoire informatique ou encore le lancement d’un « wikipédia » de la démocratie, les jeunes ont rivalisé d’idées dans le souci de créer un monde durable via les emplois verts.
Nous avons été repartis en plusieurs stands un peu partout à Niamey selon nos thématiques respectives.
-Entrepreneuriat rural: Académie des Arts martiaux (ACAM)
-Industries extractives à l’Office National des Ressources Minières (ONAREM)
-NTIC: Université Abdou Moumouni
-Artisanat et Culture: Musée national
-Institutions bancaires: Palais des Congrès
-Infrastructures et énergies renouvelables: Palais du 29 juillet

 

Une dizaine de projets financés

Les visiteurs ont défilé au cœur des nombreux stands et n’ont pas hésité à s’arrêter devant ceux qui leur ont paru intrigants.
Les jeunes porteurs de projets ont aussi eu la chance de rencontrer les experts qui ont proposé leurs conseils et quelques améliorations au niveau de la présentation des divers projets.
De jeunes nigériens ont également obtenu un financement pour leur projet. Par exemple, une entreprise de transformation de produits agricoles, un salon de coiffure verront le jour grâce à des subventions qui vont jusqu’à plus de 1 million FCFA.

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AIPEO organise un concours d’esprit entrepreneurial et emplois verts

« Découvre l’entrepreneur qui sommeille en toi! » C’est en ces quelques mots que l’AIPEO-Canada (Association Internationale pour le Partenariat Entreprises-ONG) a invité tous les jeunes inscrits au forum à former une équipe de 3. Chaque équipe avait la (lourde) tâche de trouver un concept simple, réaliste et à faible coup de démarrage. Les 3 mini-ordinateurs portables (récompense pour l’équipe gagnante) nous intéressaient tous beaucoup qu’une bonne centaine de projets a été enregistré. Même si pas mal de personnes ont fait nuit blanche, un projet s’est démarqué en proposant la réparation des appareils usagés en mettant bien en évidence le lien entre le milieu rural et urbain. (L’important c’est de participer 😉 Bravo aux gagnants!!

Épilogue

Je pense que le côté « foire aux emplois verts » du forum de Niamey a prouvé l’esprit créatif des jeunes, surtout francophones. Cependant, beaucoup de participants se demandent comment concrétiser les projets qu’ils ont si difficilement travaillé. Auront-ils un jour la chance d’être financés et réalisés ou resteront-ils à jamais écrits en marqueur bleu sur la surface lisse d’un poster?
Bien sûr certains projets paraissaient surréalistes (nous sommes jeunes, nous voyons les choses en grand 🙂 , mais il y en avait d’autres très prometteurs qui intéresseraient plus d’un partenaire.
Rideau sur le forum de Niamey! Niamey boîte à projets ou Niamey cimetière de projets!?

niamey


A la veille du forum « Jeunesse et emplois verts »

 

Tous les jeunes participants arrivent petit à petit pour le forum international francophone « Jeunesse et emplois verts » (#FIJEV) qui se déroule à Niamey, au Niger du 16 au 20 janvier 2011. Entre les vols qui arrivent le jour et ceux de la nuit, le comité d’organisation locale ne se repose pas une seule seconde.

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Nous sommes arrivés à l’Aéroport International Diori Hamani de Niamey Hasina et moi ainsi qu’un groupe de jeunes qui viennent du Maroc, du Canada, de la Belgique et même du Vietnam, le dimanche 15 janvier à 3 heures du matin. Et les membres du comité étaientt là. On ne va pas récupérer nos bagages comme tous les passagers. Non, on nous installe dans un agréable salon, des personnes s’occupent de nos bagages et nous, nous n’avons qu’à sortir nos passeports pour obtenir notre visa de séjour.

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On s’apprête à rejoindre nos hôtels respectifs tandis que des vendeurs (plutôt arnaqueurs) tentent de nous vendre des puces Orange ou Airtel à 10 euros pièce.

Je trouve que Niamey est une ville assez sympathique. Je ‘ai pas encore eu le temps de voir toute la  ville mais les habitants qui respectent l’heure de la prière et se mettent en groupe du côté de la rue est pour moi une découverte.

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A la veille du forum, la capitale nigérienne est aux couleurs de la fracophonie et cela est démontré par un palais de congrès qui entre dans les dernières préparations. (Il y aura une connexion wifi pour l’ouverture, hourra!!) Ce palais même est en

effervescence avec tous les jeunes qui sont venus récupérer leurs badges et leur « kit de survie » pour ce fameux forum.

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Les participants tant internationaux que nigériens vont entrer dans le vif du forum avec l’ouverture demain! ça promet d’être un super évènement 😉

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Niamey abritera le #Rio+20 de la jeunesse francophone

Forum International francophone « Jeunesse et Emplois Verts »

Le Gouvernement de la République du Niger et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), conscients du rôle primordial des jeunes et soucieux de leur prise en compte dans la recherche des solutions sur les enjeux mondiaux, organisent du 16 au 20 janvier 2012 à Niamey au Niger, sous le double patronage du Président de la République du Niger, SE M. Mahamadou Issoufou et du Secrétaire général de la Francophonie, SE M. Abdou Diouf, un forum international francophone sur le thème «Jeunesse et emplois verts».

 

Ce forum sera un moment de rassemblement et de partage pour quatre cents jeunes, âgés de 18 à 30 ans, venant de toutes les régions de la Francophonie. Ainsi, 103 jeunes chefs de file de la société civile et/ou jeunes entrepreneurs impliqués dans le domaine des emplois verts, provenant de trente États et gouvernements membres de la Francophonie, ont été sélectionnés pour prendre part à cette rencontre internationale. De plus, près de 300 jeunes Nigériens sont également invités à participer.

Le Forum a pour objectif de promouvoir les emplois verts au profit des jeunes et de mutualiser leurs expériences en la matière. La valeur ajoutée et l’originalité de la démarche sont de mettre en contact direct les jeunes, le secteur public, le secteur privé et les partenaires du développement dans un débat constructif sur la problématique de l’emploi dans le contexte de l’économie verte.

Les thématiques abordées à l’occasion de ce forum sont :
– production et transformation des produits agro-sylvo-pastoraux : les emplois verts vecteur d’une croissance durable ;
– les industries extractives ;
– les TIC et les nouveaux métiers ;
– l’artisanat et le tourisme durable ;
– le financement des emplois ;
– les infrastructures: l’énergie, l’habitat et l’eau.

Piloté par l’Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie, organe subsidiaire de l’OIF et la direction de la Jeunesse de l’OIF, le forum comprend à la fois un volet virtuel interactif et un volet physique. Véritable cadre d’échanges, il permettra également aux jeunes d’adopter des recommandations en vue d’une contribution lors de la Conférence des Nations unies pour le développement durable (Rio +20), prévue du 20 au 22 juin 2012 à Rio de Janeiro.  [Lu sur le portail jeunesse de l’Organisation de la Francophonie]

 

Tous les jeunes pourront y participer virtuellement

 

À l’aube de ce Forum international francophone, tous les jeunes francophones sont invités à contribuer à son volet virtuel en prenant part aux discussions qui seront animées par des experts en direct du Portail jeunesse le 11 janvier prochain de 14h00 à 16h00 TU!

Des experts des différentes thématiques qui sont à l’ordre du jour se connecteront pour échanger en direct afin d’aborder plus en profondeur certains aspects de ces thématiques. Voici les thèmes qui seront abordés :
– Développement durable
– Économie verte
– Emplois verts
– Entreprenariat (surtout rural)
– Financement

C’est donc un rendez-vous ici sur le forum de discussions le 11 janvier de 14h00 à 16h00 TU pour tous les jeunes intéressés par le domaine des emplois verts qui participeront ou non au Forum physique de Niamey.

De plus, notez qu’il est toujours possible de participer aux échanges sur le Forum virtuel régulièrement animé par de jeunes animateurs !

Rappelons que le Forum international francophone est une initiative de la République du Niger et de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Le Forum, qui comprend deux volets : un virtuel interactif et un physique, a pour objectif de promouvoir les emplois verts au profit des jeunes et la mutualisation de leurs expériences en la matière. [Lu sur le portail jeunesse de l’Organisation de la Francophonie]

Pour en savoir plus cliquez ici.

Madagascar aura deux représentants

RAKOTONDRAINA Hasina Reine pour la thématique « l’artisanat et le tourisme durable » et votre blogueur préféré pour « les TIC et les nouveaux métiers ». Alors n’hésitez pas à jeter un coup d’œil sur mon blog ou mon fil twitter 😉

Visitez aussi: https://www.emplois-verts-niger.org/


Donald Duck avait un Samsung GALAXY

 

J’en avais cassé et perdu des choses. En dernière date, je me suis fait voler ma bicyclette. C’était dans un cybercafé (et pour ne pas vous faire croire que je suis un peu superstitieux, je mets entre parenthèses que ça s’est passé le vendredi 13 mai 2011) ! C’était une première dans les annales de ce cybercafé-là que le gérant s’est empressé d’afficher un papier vélin A4 à l’entrée, orienté en paysage, où était écrit en Times New Roman, tout en lettre capitale, taille de police 78, « TANDREMO NY BISIKILETANAREO FA TSY MIANTOKA NY VERY NY ATO » qui voulait dire « FAITES ATTENTION A VOTRE BICYCLETTE, LA MAISON NE REMBOURSE PAS ». Imaginez bien la tête que je fais désormais à chaque fois que je franchis la porte de ce cyber ! Mais au moins je peux être fier que ma  mésaventure soit à l’origine de cette affiche salvatrice (pour les autres)!

Et ma sensation d’être un « Teraka Alakaosy » a décuplé récemment. Si vous aviez lu Super Picsou Géant dans votre enfance, vous connaissez sûrement Donald Duck ! Et bien, ce canard grincheux décrit bien le Teraka Alakaosy, ce sujet qui sait si bien s’attirer des ennuis.

 

donald

Brève reconstitution

Nous étions partis pour St Augustin, village et plage pas loin de Tuléar-Ville ! Il faisait beau. J’ai pris pas mal de photos et de vidéos. Il y avait de très belles vagues, je me suis dit « Tiens de belles vagues ! », j’ai demandé à Olivia, une fille de ma classe « Tu peux me prendre en photo ? » et elle a dit « Avec mon appareil ou le tien ? » et je lui ai répondu « Mon téléphone fait 3 mégapixels, ton Olympus en fait 8, ce serait meilleur avec le tien!». Elle était d’accord ! J’ai pris mon air  le plus photogénétique. Dans la tête je me disais que j’aurai beaucoup de like et de comments si je postais cette photo sur facebook « Si je poste cette photo sur facebook, beaucoup cliqueront j’aime et commenteront, ahh !! Mais tant que j’y suis, il faut aussi le publier sur twitter, je serais peut être en toptweet ! ». J’étais tellement pris dans l’élaboration de la phrase accroche pour accompagner la photo gagnante que j’avais oublié que j’ai « soigneusement » mis mon Galaxy, ma muse, dans la poche arrière de mon jean. Et j’ai oublié la vague !

 

Photo LOL

 

J’avais deux téléphones dans cette poche-là, un intelligent et l’autre un Ducobu ! Mais Ducobu, un Alcatel acheté en promotion qui ne reconnaît que les puces Orange, il est sorti peinard, sans égratignures! Galaxy, ma muse, aussi peut-être. Sauf qu’il marchait encore mais s’est éteint brusquement. La fille sur la photo a dit « Enlève la batterie, ne le redémarre plus, séche-le ! ». Dans la panique, je ne l’écoute pas, je la (ma muse, mon Galaxy) redémarre, je glisse des gentils petits « Putain ! Merde !» et toute la classe en profite, elle marche, je passe même une chanson de Sean Paul (ou T-Pain, je ne m’en souviens plus). Je suis soulagé. Le  temps de dire ouf, l’écran s’est éteint. Dans la repanique, je décide d’écouter la fille sur la photo, je ne la redémarre plus (Ma muse, mon Galaxy), j’enlève la batterie, je la sèche au soleil.

Au dessus de nos têtes, il y a un joli halo solaire ! « Tiens, je vais tweetter ça ! Ah c’est bête, mon téléphone s’est évanoui! ». Vite, je le sèche au Soleil ! J’en ai entendu des conseils quand Galaxy a bu la tasse comme ce coup du sèche-cheveux « ça marche à tous les coups! » disaient les amis. Et Dieu sait combien j’étais impatient de rentrer afin de vérifier ça ! Pour tuer le temps, je prends Olympus et immortalise ce halo qui n’apparaîtra jamais dans mes tweets. (Merci olivia !)

 

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Le 19 Novembre, un halo comme celui raconté ICI mais ça s’est passé à Tuléar

Bref, une de mes pires journées ! Le coup du sèche-cheveux ne marchait pas pour ce coup-là !

 

Un téléphone pas seulement intelligent mais tout à fait surdoué

J’avais toujours dissimulé la vérité sur l’origine de cette merveille pour faire comme le type qui pouvait s’en offrir un « Mais non je ne l’ai pas eu grâce à Mondoblog ! Attention ! Je l’ai acheté au Sénégal! ». Vérité qui a éclaté au grand jour quand certains amis ont écouté Atelier des Médias !

Je me souviens, comme si c’était hier, de la première fois que je suis allé sur « Android market » pour télécharger « Facebook for Android », un après-midi d’Avril 2011 sur la terrasse d’un bar sur l’Ile de Gorée. « Tiens, on peut même faire une discussion instantanée! » balbutiai-je avec l’air d’un type nouvellement doté d’un smartphone. Je me souviens aussi que je me suis inscrit sur twitter le 15 décembre 2009, mais que je ne trouvais pas l’utilité de ce truc, je tweetais peu. J’ai quand même tapé dans la barre de recherche du market (chose qui était désormais devenue une habitude) pour voir si ce truc inutile existait. Bingo, Twitter for Android. Et j’ai commencé à beaucoup tweeter. Jusqu’à en frôler la dépendance.

Si je n’étais pas entrain de poster un calembour débile en guise de statut, c’était sûrement pour prendre en photos des pousse-pousse pour les publier sur tumblr ou bien j’étais affairé à composer un billet pour mon blog wordpress. Je passais la majorité du temps les yeux baissés sur mon petit écran, l’index bien souvent en érection pour caresser la belle créature que j’avais dans la main.

Je faisais aussi cette chose qu’on appelle « veille » qui  a un peu changé ma vie car je suis passé d’un stade « supporte pas les bulletins d’informations » à « infoboulimique et fier » ! Quand on a un smartphone en Afrique (ça n’engage que moi), on se sent appartenir à la crème de la crème. Et il suffit qu’une étude, une infographie sur l’utilisation de ces mobiles soit publiée, du genre « 75% des utilisateurs des réseaux sociaux squattent les réseaux WIFI non sécurisés, pokent et retweetent  à partir d’un Android », pour se féliciter « Héhé j’en fais partie! ».

Je n’avais pas imaginé une seule seconde que je ferais pitié en suant comme un robinet, un sèche-cheveux à la main, tentant désespérément de faire évaporer de l’antre d’un Samsung quelques malheureux millilitres d’eau de mer ! Il ne m’est jamais venu l’idée que je repasserais trois fois par semaine durant plus d’un mois chez un renommé réparateur de téléphone à Tuléar, et l’écouter parler en Naruto (version originale sans sous-titre), comme quoi on est encore parti en Chine pour chercher un pseudologiciel dernier cri qui pourra réparer les dégâts ! Rien compris !

Il ne me reste plus qu’à me résigner, le mal est fait ! Je dormirai certainement plus, la tête sur l’oreiller à côté duquel j’avais l’habitude de poser Galaxy, ma muse, après que je l’aie délicatement éteint. Je vais tweeter moins, publier moins de calembour (ça non ! J’ai un ZTE « foza », un Ducobu pas intelligent, acheté en promotion qui ne reconnaît que les puces Telma, au moins il y a facebook par texto).

Adieu GT-I5800, adieu Social Hub, adieu Quadri-bande (850/900/1800/1900 Mhz) et adieu Touchwiz 3.0 pour Android. C’est sûrement mes doigts D&G (droite et gauche) qui auront du mal à retrouver le viagra qui leur feront ressentir leurs habituels plaisirs, et vu que j’ai demandé des élections présidentielles pour Madagascar à Noël, tout porte à croire OH combien la période de sevrage sera longue et difficile et je ne foursquarerai plus les toilettes !

Adieu Daisy, adieu Riri, adieu Fifi et adieu Loulou ! Vous allez me manquer ! 🙂