Le cinéma malgache, parlons-en…
Hilarant. LOL. J'en ris encore, comme le ferait Steven Spielberg devant un thriller malgache. Ptdr. Je cours, je cours et je cours comme un fou par une température invivable. Il fait trop chaud et je n'ai même pas faim alors qu'il est déjà plus de midi. Coupez! Une histoire de telenovela Je devais être en classe de 10 ou 9ème. La classe finissait, tous les matins, à 12 heures. Il y avait ce feuilleton-là: "Marimar" qui passait sur la TVM, la chaîne nationale malgache, tous les soirs à 19 heures. Il arrivait que pour une raison ou pour une autre, je ratais ce moment. La dernière solution si je ne voulais pas rater une épisode, c'était de regarder la rediffusion le lendemain à midi, à l'heure où sonnait la cloche de la fin des cours. Et donc, il m'arrivait souvent de courir, tel Kenenisa Bekele. Je serais, un jour ou l'autre, devenu champion du monde en 10 000 mètres si j'avais continué, mais bon... Souvenirs d'enfance! Non mais sérieusement, celle ou celui qui ne connaît pas Belle Aldama et Sergio Santibañez n'est pas malgache. Les t-shirts à leur effigie se vendaient comme des huile bon marché. Il y avait même une marque de rhum qui a retouché ses étiquettes pour se mettre aux couleurs de la série. Et Dieu sait si ces deux jeunes gens (Sergio et Bella) étaient au courant que l'on se faisait beaucoup de fric dans leur dos, dans un île de l'Océan Indien. La diffusion du dernier épisode de Marimar a même fait tout un reportage dans le journal télévisé du petit écran. Toute une histoire nationale...