Marc Ravalomanana, mon beau et généreux président
Le bogosse Ravalomanana Te souviens-tu de lui ? Il voulait se présenter à la mairie d’Antananarivo, que déjà à 1000 km de là, dans des coins « reculés » comme Tuléar, on eut vague de sa réputation. Jeune, ayant visiblement réussi sa vie et avec un sourire comme celui d’une pub pour dentifrices, on se demandait s’il avait besoin des services d’un conseiller en image, car le charme, c’était clair, Dieu ne l’en a pas dépourvu. Sa chance d’emballer les cœurs des belles-mères décuplait quand il opérait cette espèce de magie d’on-ne-sait-où dans ses discours. On lui reprochait de ne pas très bien parler le français cependant, selon les dires, il avait la langue de Shakespeare dans la poche (il parlait bien anglais). Mais on s’en fout de ces histoires linguistiques, ce n’est pas pour les écrevisses qu’on engage les traducteurs dans les réunions internationales.